Avec l’arrivée du froid et de la grisaille j’étais déprimée, j’ai vu Captain Fantastic cet après-midi … J’ai pleuré mais je vais mieux.
Un père, Viggo Mortensen, élève ses enfants en pleine nature, ils forment a eux 7 une petite communauté familiale presque totalement autonome qui vit en dehors de toute forme de réalité. C’est le portrait d’un père dévoué qui a consacré sa vie toute entière à faire de ses six jeunes enfants d’extraordinaires adultes. Ces enfants élevés en plein air chassent a mains nues, maîtrisent l’art du débat, connaissent par cœur les amendements de la constitution Américaine mais n’ont pas la moindre idée de ce que représente Nike ou Adidas.
Tout bascule quand le destin frappe la famille et qu’ils doivent abandonner leur paradis. La découverte du monde extérieur va obliger le père de famille à se questionner sur ses méthodes d’éducation et a remettre en cause tout ce qu’il a appris à ses enfants .
Je suis sorti de ce film littéralement bouleversée, il sonne juste et nous fait ressentir pleinement les émotions. L’histoire est belle et révèle la réalité du monde dans lequel on vit, notre acceptation des autres et questionne nos méthodes d’éducation sans pour autant formuler de critique ou de morale. Le film interroge sur notre véritable marge de liberté face au monde réel, les valeurs que nous défendons ou bien encore sur les attitudes a adopter face aux aléas de la vie.
C’est un film dont on sort avec un autre regard, on se surprend à réfléchir sur notre propre famille.
Captain Fantastic, en salles depuis le 12 octobre